Un mot de présentation

Samuel Leucart, trempe de lames de couteaux
La sécurité avant tout! Des lunettes pour se protéger des projections d'huile de trempe, un calot pour éviter aux cheveux de prendre feu... et des gants fins pour garder de la dextérité pendant la trempe! (ou : comment échapper à l'œil de l'objectif...)

Les belles lames et l’histoire du bassin nogentais ont bercé la jeunesse de Samuel Leucart. Difficile d’échapper à la coutellerie fine quand on a grandi à quelques kilomètres de Nogent! Une maison aussi prestigieuse qu’Eloi Pernet produisait encore pour les grandes marques de luxe parisiennes (Dunhill, Hermès, Vuiton…). Bien du temps s’est écoulé depuis, et le bassin nogentais, comme toute la coutellerie française, a malheureusement connu un lent déclin…

Après trop d’années passées dans un métier de service, il lui est devenu indispensable de travailler la matière de ses mains. L’amour des couteaux a toujours été présent dans son quotidien : amateur de cuisine, assidu à l’apéro, sa vie est pleine de Douk-Douk, couteaux de chef, berceuses, couteaux d’office…

En quête d’un nouveau métier à la fois artisanal et artistique, Raymond Rosa lui a transmis les secrets du métier. Les confrères du bassin nogentais lui prodiguent encouragements et conseils bienveillants, dans la tradition de la belle coutellerie de l’âge d’or : remercions ici Gérard Hémonnot et Adrien Vautrin.

Ses couteaux s’inspirent donc des lignes sobres de la coutellerie nogentaise. A la fois par goût, et parce que ce bassin coutelier, par son raffinement devenu trop rare, mérite de ne pas être oublié !